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Critique

 

L'Echo du temps (Kevin Powers)

note: 3Toute l'horreur de l'esclavage Stéphanie - 28 avril 2020

C'est à une traversée de l'histoire de l'Amérique, de 1860 à 1985, que nous convie Kevin Powers, vétéran de la guerre en Irak, écrivain et poète, avec ce nouveau roman.
George Seldom, vieux bûcheron métis, fuyant sa maison de Richmond, dans l'état de Virginie, sur le point d'être démolie pour laisser place à un réseau autoroutier, prend la direction de la Caroline du Nord, en quête de ses origines.
Il fut déposé à l'âge de trois ans, couvert de boue et de poussière, devant la porte d'une vieille fille au bord de la Lumber River, avec un seul mot griffonné mentionnant : "Prenez-soin de moi. Je vous appartiens maintenant".
Retour alors plus d'un siècle en arrière, dans l'enceinte de la Plantation Beauvais, où la violence et la terreur sont le quotidien des esclaves, à la merci du maître des lieux, le pervers et tyrannique Antony Levallois. Le lecteur se retrouve immergé en pleine Guerre de Sécession, où des scènes insoutenables de combats entre sudistes et yankees et de lynchage d'esclaves donnent la nausée par leur réalisme.
L'auteur, lui-même originaire de Richmond et connaissant bien l'histoire de cette plantation ravagée par un incendie, a décidé de mêler l'histoire à la fiction en nous offrant un récit d'une grande intensité et riche en rebondissements.
Récompensé en 2019 par le Grand prix de littérature américaine, Kevin Powers ne cesse depuis "Yellow Birds", son premier roman, de dénoncer la violence.